Du Machu Picchu au Sud Lipez
Du 25 avril au 16 mai 2015
- Groupe de 7 personnes
- Circuit avec Huwans
Entourée de 5 pays, la Bolivie s’ouvre progressivement au tourisme. Ses paysages sont époustouflants, les couleurs sublimes.
L’objectif de ce circuit est de découvrir uniquement l’Altiplano (haut plateau au-dessus de 3 000 mètres d’altitude) c’est-à-dire tout juste 14% du pays.
Sur les 22 jours du circuit, 10 jours sont boliviens. Certes c’est court, mais extra.
Pour une découverte totale, visiter le carnet de voyage sur le Pérou.
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Quelques chiffres pour partir sur de bonnes bases :
– Superficie : 1 098 581 km² (1,7 fois la France)
– Population : 8,7 millions habitants
– Capitale : SUCRE
Arrivée en Bolivie par Desaguadero…
A peine traversée la frontière, une pause s’impose pour une visite pré-incas avec le site archéologique de Tiwanaku.
Première impression : le site mérite le détour, cependant il reste fort à faire… on mesure la différence avec le Pérou.
Le temple semi-souterrain et ses 172 têtes sortent du commun.
Première randonnée en terre bolivienne… départ 4 400 mètres – arrivée 4 700 mètres (preuve à l’appui).
L’ascension est agréable, au milieu de lamas. Aucun ne se ressemble, chacun a sa propre déclinaison de couleurs.
On surplombe le lac Cota avant d’arriver au bord du lac Chiar Khota à 4 700 : objectif atteint.
Pour profiter un maximum de ce paysage, pause pique-nique face au lac et au Condoriri (5 420 m) mais également à l’Aiguille noire et au pic Austria (5 350 m).
Difficile d’imaginer que l’on est presque au même niveau que le Mont-Blanc… il va pourtant falloir s’y faire, ce n’est que le début du périple bolivien.
La Paz et ses 2,3 millions d’habitants étagés de 3 200 à 4 000 mètres mérite le détour.
Finalement on décide d’effectuer notre retour vers le centre historique avec la ligne rouge du téléphérique. Quinze minutes de survol sans embouteillage et surtout avec un autre regard.
Hémisphère sud, saisons inversées et pour ajouter à la difficulté une horloge sur le palais présidentiel qui tourne à l’envers… bonne lecture de l’heure !
Journée dédiée au transport. Après quelques heures de bus, on s’arrête à la gare de Oruro pour prendre le train en direction de Uyuni.
7h de train pour 340 km… pas très rapide mais cela a vraiment son charme.
Pour une fois, démarrage en douceur ce matin : découverte du marché d’Uyuni, puis visite du cimetière des locomotives ou plutôt du monticule de locos à vapeur et wagons rouillés. Un homme peint couleur rouille pour effacer les quelques tags présents.
3 650 mètres d’altitude, la forme est toujours au rendez-vous. Le groupe se répartit en deux 4×4 et c’est parti pour le Salar d’Uyuni, le plus grand désert de sel au monde (10 582 km²). Du blanc à perte de vue… même l’appareil photo a du mal à digérer cette luminosité !!
1er arrêt autour des petits tas de sels.
2ème arrêt auprès du monument construit en briques de sel pour le Dakar 2014,
3ème arrêt sur l’île au cactus (Incahuasi) : pause déjeuner sur tables en sel et balade au milieu de ces cactus géants. Tout simplement irréel !
Toujours au-dessus des 4 000 mètres d’altitude, on poursuit tranquillement notre descente en direction du Chili.
Aujourd’hui, l’objectif annoncé : le Sud Lipez et ses lagunes aux couleurs chatoyantes.
Elles s’enchaînent toutes : Colorada, Canapa, Hedionda, Chiarcota, Honda… avec leurs milliers de flamants roses.
Toujours aussi élégants et délicats, les flamants sont une pure merveille, essentiellement les flamants de James : bec jaune et pattes rouges… à condition qu’ils ne marchent pas dans la boue, sinon difficile de ne pas les confondre avec les flamants des Andes.
Entre les lagunes et les flamants, quelques beaux paysages : montagne aux 7 couleurs, mais aussi le désert de Sitoli, le désert de Dali.
Malgré le froid et surtout le vent, on prend le temps de marcher au bord de la Laguna Blanca et de la Laguna Verde. Bon certes pour les couleurs il faudra revenir, on les dirait plutôt bleu !
En fond, un volcan chilien, le Licancabur (5 920 m). Et dire que juste derrière lui se trouve le désert d’Atacama. Il faudra donc revenir…
Retour en terre civilisée, après quelques heures de trajet en bus de ligne.
Potosi, une ville à 4 090 mètres d’altitude. A première vue, rien de spécial, pourtant l’Hôtel de la Monnaie vaut le détour. Visiter ce musée c’est découvrir un pan complet de l’histoire de la Bolivie. La visite est incontournable, surtout aux côtés d’Edith, qui parle un merveilleux français.
Le lendemain, changement de décors et de tenue vestimentaire… on part visiter les mines du Cerro Rico (4 782 mètres)… un vrai fromage gruyère. Même si la visite se fait un dimanche, jour de repos des ouvriers, on mesure immédiatement les conditions de travail, l’insécurité… changement d’univers radical.
Sucre est la capitale constitutionnelle du pays tandis que La Paz, la capitale administrative.
Après les rigueurs de l’altitude, il fait bon se balader à seulement 2 750 mètres. La ville est essentiellement blanche.
Légèrement en retrait de la ville, le couvent de la Recoleta et le musée de l’art indigène (ASUR) sont de bonnes excursions.
Au centre ville, les rues sont agréables et de petites boutiques de produits boliviens ont plein de charme… sans oublier le fameux chocolat. L’un des plus réputés : Para Ti. Comment ne pas craquer !
Après quelques achats, direction l’aéroport pour rejoindre La Paz.
Pas de doute il faut rejoindre le Pérou, mais cette fois on passe par Kasani, un minuscule village.
Avant d’atteindre la frontière, le trajet amène au détroit de Titino où un nouveau moyen de locomotion nous attend : la barge ! La traversée est rapide.
Dernière halte à Copacabana… attention à ne pas confondre avec la plage du même nom au Brésil. pour autant la localité possède une cathédrale de toute beauté. A ne pas louper.
Départ pour le Pérou
Rendez-vous dans le carnet de voyage “Pérou” pour découvrir ce magnifique pays.
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